Le Plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique (PSIA) fixe un cadre contraignant au trafic aérien sous la forme d’un «cadre bruit» qui inclut:
Genève Aéroport s’est engagé à réduire l’empreinte sonore du trafic aérien en surface exposée de 20% d’ici 2030.
Nous encourageons avec des incitations financières les compagnies aériennes à privilégier des avions de dernière génération.
Ces appareils ont un bilan carbone plus favorable. Par exemple, les Airbus A320 Neo sont en moyenne:
Nous surveillons 24 heures sur 24 les immissions sonores de la plateforme grâce à notre réseau SIMBA, composé de 5 stations installées sur les communes riveraines.
Connecté aux informations radars et opérationnelles, il permet de:
Toutes les données sont publiques et consultables en ligne.
En savoir plus: SIMBA, l’outil qui mesure le bruit autour de l’aéroport de Genève
Nous avons mis en place le 1er janvier 2025 un système de quota bruit afin d’inciter les compagnies à réduire leurs décollages en retard après 22 heures. Une fois les quotas épuisés, les décollages nocturnes sont soumis au paiement d’une redevance fortement dissuasive.
Le système a été appliqué en mode test en 2024. Résultat concluant: le nombre de décollages après 22 heures a baissé de 36,2% par rapport à 2023.
Depuis 2016, les essais moteurs des avions de grande envergure ne sont plus réalisés à l’extérieur mais dans un amortisseur de bruit. Les avions de plus petite envergure réalisent leurs essais dans une autre halle construite en 1985.
Nous avons mis en place en 2003 un programme d’insonorisation des bâtiments à proximité de l’aéroport.
Depuis 2004, 4’326 logements ont été insonorisés pour un montant de 63,13 millions de francs.
